L’offensive arabe pour la conquête de l’Afrique du nord reprend sous le règne du calife Abdel Malek (685-705) dont les troupes commandés par Zobêir Keïs écrasent l’armée berbère en 686 et tuent le roi Berbère Koçeïla.
Zobeïr atteint Volubilis, mais il est tué sur le chemin du retour prés de Barca, en 688 par une armée Byzantine.
L’année suivante, Hassan Ibn Othman gouverneur de l’Ifrikiya (Tunisie et est algérien) déclare une nouvelle guerre sainte contre les Byzantins et les tribus Berbères juives et chrétiennes d’Afrique du nord. Il fonce avec son armée sur l’Aurès pour attaquer la principale reine Berbère, la Kahéna prophétesse et reine juive des Aurès (de son vrai nom Dihya) et s’enfonce bientôt sans méfiance dans la vallée d’une rivière, la Meskiana située entre Tébessa et Aïn Beïda. Elle est déserte. C’est pourtant là que la Kahéna a dissimulé son armée pendant la nuit, en partie dans la montagne, en partie derrière ses troupeaux de chameaux. La ruse fonctionne à merveille. Lorsque les Arabes attaquent, ils sont accueillis par une pluie de flèches tirées entre les jambes des chameaux des Berbères. Les Arabes sont écrasés. Les Aurésiens les poursuivront jusqu’à Gabès. La Kahéna vient de remporter sa plus prestigieuse victoire, celle de la Meskiana. On l’appellera " La bataille des chameaux ". La voici reine de l’Ifriqya et de la Numidie, de Gabès à Laghouat, comme Massinissa onze siècles plus tôt. Hassan Ibn Othman sera à nouveau battu en 695 prés de Tabarka par la Kahèna.
La Kahéna voudra ensuite utiliser la technique de terre brûlée face aux invasions arabes qui suivront mais cela provoquera des dissensions dans les tribus berbères dont les arabes sauront tirer parties pour conquérir définitivement la région
malki
[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذا الرابط] Ame de la resistance amazigh a la conquete arabe
Kahina " prêtresse, devineresse" est le surnom par lequel les historiens arabes désignent cette reine berbère du 7-8 ème siècles de l'ère chrétienne. Selon les mêmes historiens, son véritable nom serait Dayhia fille de Matiya ben Tifan ou encore Damiya fille de Yunafiq. On trouve encore Dihiya et Dîyya.
On a beaucoup polémiqué sur la religion de Dihiya. Certains auteurs pensent qu'elle est juive, à cause de sa tribu, les Djerawa, qui, selon Ibn Khaldûn, était largement judaïsée au 7ème siècle. D'autres pensent qu'elle était chrétien tirant en cela argument de sa filiation (Matiy et Tifan sont des déformations de Mathieu et Théophane) mais aussi du nom de Damiya qui était sans doute un diminutif du nom latin
Damiana. En fait, en l'absence d'informations précises, on ne peut trancher ni pour l'une ni pour l'autre de ces hypothèses et Dihiya pouvait être juive, chrétienne et même païenne. D'ailleurs, un auteur musulman, al Malikî, écrit que pendant sa retraite, Dihiya était accompagnée d'une grande idole en bois, transportée sur un chameau. Il pourrait s'agir d'une divinité berbère et non forcément, comme on l'a écrit, d'une statue du Christ ou de la Vierge Marie.
Quoi qu'il en soit, Dihiya était une reine authentiquement berbère. Quand elle apparut sur la scène, elle devait être déjà âgée. Elle aurait régné près de trente cinq ans sur les Aurès et serait morte à 120 ou 127 ans. Cette longévité est peut-être exagérée mais elle n'est pas invraisemblable quand on sait la vigueur et la force des Berbères.
Selon AI Waqidî, c'est la mort de Kusila qui détermina Dihiya à livrer la guerre aux Arabes. Mais elle avait déjà participé, aux côtés du prince berbère, à la bataille de Tehuda au cours de laquelle fut tué 'Uqba Ibn N'afi'ê (683).
Le calife 'Abd al Mâlîk chargea le gouverneur d'Egypte H'asân ben Nu'mân, de réduire la révolte au Maghreb. Il se mit en marche en l'an 69 de l'Hégire (688-689) et, après avoir pris Carthage et chassé les Byzantins, il prit la route des Aurès.
"H'asân, écrit Ibn Khadûn, demanda qui était le prince le plus redoutable parmi les Berbères, et ayant appris que c'était la Kahina, femme qui commandait à la puissante tribu des Djerawa, il marcha contre elle et prit position sur le rebord de la rivière Miskiana."
La rencontre eut lieu sur l'oued Nini, au nord de Khenchla : les troupes berbères qui se trouvaient en aval se jetèrent sur les Arabes qui étaient en amont et les taillèrent en pièces. En souvenir de cette défaite, les Arabes surnommèrent l'oued Nini, Nahr al bala', la rivière des malheurs. Et les preuves n'étaient pas finies pour eux. Après les voir forcés à prendre la fuite, Dihiya les poursuivit et les combattit de nouveau. Elle les obligea à quitter l'Ifriqya et à se réfugier, sur l'ordre du calife 'Abd al Malîk, dans la province de Tripoli.
Dihiya rentra chez elle et, dans un geste de générosité, elle prit sous sa protection l'un de ses prisonniers arabes, Khâlid ben Yâzid. Elle lui donna le sein et, simulant l'allaitement, elle fit de lui son fils adoptif.
En 698, H'asân ben Nu'mân revint avec des renforts, il dispersa les troupes de Dihiya et s'empara de Carthage. Le général arabe sema la discorde parmi les Berbères, poussant une partie d'entre eux à abandonner la vieille reine. Celle-ci, loin de se décourager, continua la lutte avec les hommes qui lui restaient fidèles. Sentant la fin approcher et voulant sauvegarder 1'avenir, elle recommanda à ses fils de se convertir à l'Islam et de changer de camp. L'historien Ibn al Hakîm rapporte qu'elle s'adressa en ces termes à Khalîd ibn Yâzid :
"Je vais périr et je te recommande de t'occuper de ton mieux de tes deux frères que voici. Je crains, répondit Khâlid que si tu dis vrai, ils ne puissent échapper à la mort -Que non ! l'un d'eux même jouira, chez les Arabes d'un prestige plus grand qu'il n'en a aujourd'hui. Pars, assure- toi de la vie de mes fils!"
Elle ne savait pas qu'en ce moment là, Khâlid allait la trahir. Alors qu'elle s'apprêtait à livrer de nouveau combat, il avait averti H'asân de ses positions, en lui envoyant un message dissimulé dans du pain.
Le combat eut lieu au pied des Aurès. Dihiya, sur le point d'être battue, tenta de se réfugier dans une citadelle byzantine de la région de Biskra mais son adversaire la talonna et la poussa plus avant. La dernière bataille se serait déroulée à Tarfa, une localité à une cinquantaine de kilomètres au nord de Tobna. Selon la tradition, Kahina fut tuée devant un puits qui porte depuis son nom: Bîr al Kahîna, le puits de la Kahina.
Sa tête fut tranchée et envoyée comme trophée de guerre au calife. Ses deux fils qui étaient passés à l'Islam eurent la vie sauve et Ibn al Nu'mân nomma l'un d'eux commandant de ses troupes, réalisant ainsi la prophétie de sa mère. Les Arabes purent ainsi se concilier les Berbères qui se convertirent en masse à l'Islam.
La Kahina fut accusée par les auteurs arabes d'avoir pratiqué la politique de la terre brûlée : sur le point d'être vaincue, elle aurait préféré brûler les villes, les villages et les récoltes plutôt que de les abandonner à l'ennemi. En fait la Byzacène, théâtre des combats de la Kahina et des Arabes, était depuis longtemps livrée au pillage aux incursions des Arabes. En accusant l'héroïne berbère de ce forfait les historiens arabes voulaient sans doute la discréditer et justifier surnoms de "prêtresse" et "sorcière" qu'ils lui avaient donnés.
[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذا الرابط] Oum-El-Bouaghi
La wilaya d'Oum-El-Bouaghi est une division territoriale principale de l'Algérie.
Subdivisions et sous-préfectures
Elle est divisée en daïras :
Oum El Bouaghi préfècture (chef-lieu) de la willaya d'Oum El Bouaghi, environ 80 000 habitants. Ville en pleine expansion urbaine et démographique. Peuplée de berbères, appelés Chaouis, qui parlent chaoui et algérien, vivant aux pieds du Djebel (montagne) Sidi R'Ghiss.
Aperçu historique D’après les fouilles archéologiques et les études historiques, la région a un passé millénaire comme en témoignent les restes d’animaux disparus et les traces des premiers hommes ainsi que d’autres richesses archéologiques, en plus des vestiges de la période romaine visibles à Segus, Ksar Sbahi, Dalaa et Ouled Gouti. La Kahina et les Banou Hilal ont laissé également leurs empreintes dans cette région montagneuse notamment à travers les noms des localités de Djazia, Dalaa, El-Beida et autres. Géographie physique Superficie (km2) : 7638,12 Nombre de communes : 29 Nombre de daïras : 05 Nom des daïras : Ain Beida, Ain M’lila, Ain Babouche, Ain Fakroun, Meskiana. Principales localités : Ain Babouche, Ain Beida, Ain Diss, Ain Fakroun, Ain Kercha, Ain M’lila, Ain Zitoun, Behir Chergui, Berriche, Bir Chouhada, Dhala, El Amiria, El Belala, El Djazia, El Fedjouz Boughrara Saoudi, El Harmilia, Fkirina, Hanchir Toumghani, Ksar Sbahi, Meskiana, Oued Nini, Ouled Gacem, Ouled Hamla, Ouled Zoual, Oum El Bouaghi, Rahia, Sigus, Souk Naamane, Zorg. Relief : climat de type continental ; hivers très froids et étés extrêmement chauds ; pluviométrie 350 mm/an.
Tourisme Sites et monuments : vestiges romains à Dalaa, Ksar Sbahi, Ouled Gouti, mausolées berbères, plusieurs sites touristiques.
Codes postaux 04000 Oum el Bouaghi, 04001 Sidi R’ghiss M’zi, 04100 Ain Babouche, 04101 Bir Amar, 04120 Ksar Sbahi, 04200 Ain Beida, 04210 Berriche, 04212 Ain Ferhat, 04230 Fkirina, 04241 Hanchir Douames, 04250 Meskiana, 04251 Ain Sedjra, 04252 Meliana, 04253 Guern Ahmar, 04260 Behir Chergui, 04270 El Djazia, 04295 Dhala, 04300 Ain M’lila, 04301 Bir Ogla, 04302 El Djahli, 04310 Ouled Hamla, 04320 Bir Chouhada, 04326 Hanchir Laatache, 04330 Ouled Zouai, 04335 Sigus, 04336 Ouled Naceur, 04337 Taxas, 04345 Ain Fakroun, 04347 Ain el Bordj, 04350 Bougherara Fedjoudj, 04350 El Fedjoudj, 04355 Ain Kercha, 04360 El Harmilia, 04365 Hanchir Toumghani
La ville possède une équipe de football de seconde division USC.
Principales villes
(Meskiana,Ain M'lila,Ain Babouche, Ain Beida, Ain Diss, Ain Fakroun, Ain Kercha, Ain Zitoun, Behir Chergui, Berriche, Bir Chouhada, Dhala, El Amiria, El Belala, El Djazia, El Fedjouz Boughrara Saoudi, El Harmilia, Fkirina, Hanchir Toumghani, Ksar Sbahi, Oued Nini, Ouled Gacem, Ouled Hamla, Ouled Zoual, Oum El Bouaghi, Rahia, Sigus, Souk Naamane, Zorg)
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